chronique #02 : daughter of the burning city

« Wicked, Wicked to the core,
The city will burn forevermore »

Auteur : Amanda Foody.
Editions : Harlequin Teen.
Nombre de pages : 384.
Genre : Fantasy.
Date de parution : 25 juillet 2017.
Résumé : Sorina vit au sein du célèbre Festival de Gomorrah, une immense ville qui se déplace sans cesse pour offrir ses extraordinaires spectacles au monde entier. Sorina est une jinx-worker, elle est donc dotée de capacités hors-du-commun : elle peut créer des illusions. D'ailleurs, les membres de sa familles sont le fruit de ses illusions. Mais lorsqu'elle retrouve un de ses frères et sœurs assassiné, tout ce en quoi Sorina croyait est remis en question… car comment une illusion peut-elle mourir ?

J’ai reçu ce livre dans ma fairyloot box du mois de juillet, et il a tout de suite rejoint le haut de ma Pile à Lire quand j’ai lu le résumé. J’aime beaucoup les univers mystérieux avec des cirques et je trouve que c’est malheureusement un sujet peu abordé dans les livres. J’ai donc été tout de suite conquise par l’univers. Mais il faut savoir que c’était le premier livre que je lisais en VO (excepté les Harry Potter), il m’a donc fallu un temps d’adaptation et c’est aussi pour ça que j’ai mis beaucoup de temps avant de me lancer dans la lecture, et à le lire tout court.

On se retrouve  au sein du Gomorrah Festival. J’ai adoré l’idée d’une cité carnaval/foire du trône/cirque, qui circule de villes en villes. L’ambiance y est très particulière, c’est magique mais aussi étouffant et parfois très malsain. Un univers avec un énorme potentiel que l’auteur a su nous décrire dans l’histoire.

Personnages : Passons aux personnages, pour la plupart, je les ai tous adoré, mais malgré tout, j’ai le sentiment que certains n’étaient pas assez développés, excepté Sorina, le personnage principal. C’est écrit à la première personne, alors forcément, je me suis sentie plus proche de Sorina. J’ai adoré sa détermination à trouver le coupable du meurtre des membres de sa famille, sa force, sa personnalité un peu spéciale, et surtout le fait qu’elle ressemblait à un personnage très réel auquel s’identifier. Même si je trouve que les autres personnages, comme les illusions de Sorina, n’étaient pas assez développées, je les ai tous adoré. J’aurai aimé connaître un peu plus de traits de leur personnalité, avoir des extraits de leur passé aussi. Mais malgré tout, je tiens à souligner la diversité de ces personnages : un garçon à deux têtes, un grand-père avec des ongles à la place des cheveux, un bébé en feu, un garçon qui ne peut pas mourir… Et bien sûr, Sorina.  Elle a une déformation au visage qui fait qu'elle ne possède pas d'yeux ! Mais comme elle est un peu magique, elle peut quand même voir ! Elle porte toutes sortes de masques sans aucune fente pour les yeux. Des masques roses, bleus, à paillettes et à sequins. Elle aime également porter différents rouges à lèvre allant du noir au rouge sang. Un personnage haut-en-couleur, malheureusement encore une fois j’ai eu l’impression que l’auteur restait en surface et n’approfondissait pas ses idées.

L’intrigue : Malgré tout, l’ambiance du livre m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Gomorrah est vraiment un lieu unique et passionnant. Seulement j’ai manqué d’informations parfois, par exemple concernant les enjeux politiques du monde entre  Up-Mountainers & Down-Mountainers et j’ai aussi mal compris (mais peut-être à cause de la langue) le système magique de l’univers : les jynx-work. Pourtant, encore une fois, le potentiel était là ! J'ai été vraiment intrigué par l'idée d'un mystère de meurtre où les victimes ne sont pas réellement de vraies personnes. Malheureusement, j’ai eu un soucis avec le rythme. Nous avons eu deux illusions disparues dans la première centaine de pages, puis il a fallu attendre deux cent pages plus tard pour qu’une autre meurt. Je me suis parfois ennuyée dans ces deux cent pages parce que l'intrigue ne progressait vraiment nulle part. De plus, j'ai estimé que le résultat était un peu trop prévisible. Je ne sentais pas le personnage coupable depuis le début.

Il y a eu l’enquête, et il y a eu aussi la romance. Pour le coup, concernant celle-ci je n’ai pas été déçue, parce qu’elle est née progressivement et qu’elle n’a pas pris une place trop importante dans l’histoire. J’ai eu peur à certains moments, mais l’auteur a toujours réussi à nous ramener à l’intrigue principale. La romance était vraiment belle, et Luca fait d’ailleurs parti de mes bookboyfriend favoris désormais !

Une dernière chose à propos de la plume de l’auteur. Parfois un peu simple, mais pour une débutante en anglais, ça m’a permis de bien comprendre l’histoire. Je l’ai trouvé très fluide. On sent que c’est encore un peu jeune, mais je suis admirative de toute l’imagination que Amanda Foody peut avoir et je sais qu’elle sort bientôt un prochain livre en 2018, j’y serai attentive !

CONCLUSION :   Par dessus tout, DOTBC était une lecture envoûtante.  A aucun moment je n’ai voulu abandonner mon livre et ne pas le retrouver le soir en rentrant du travail. L’auteur a su me garder en haleine dans l’histoire, et je me suis attachée aux personnages. J’ai adoré l’intrigue, l’univers excentrique et absolument unique mais j’ai eu l’impression que parfois ça manquait de précision, de construction. Néanmoins, pour une fois qu’on a accès à un one shot d’un monde fantastique, je dois dire que c’est un coup de coeur pour moi. A la fois, je suis heureuse de ne pas partir pour une saga entière, et en même temps, j’aimerai pouvoir relire cette histoire en la découvrant pour la première fois à nouveau. Je vous recommande chaudement ce roman si vous êtes adeptes de mondes fantastiques et originaux, si vous aimez les enquêtes, et si vous avez envie de personnage un peu freaky.

Entrez sous le chapiteau, ce soir les monstres sont de sortie – et ce ne sont pas forcément ceux que l’on croit. Les lumières tentatrices de Gomorrah la Brûlante vous attendent si :

• Vous aimez les histoires de fêtes foraines diaboliques
• Vous cherchez un roman ado/YA pas trop axé romance (alléluia)
+ vous cherchez un roman YA dont le tome se suffise à lui même (alléluia bis)

Ellydesmots

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